La migration clandestine prend de l’ampleur dans la ville de Zarzis au printemps et principalement aux mois de mars, avril et mai, lorsque la mer est calme et que les embarcations ne risquent pas d’être confrontées au mauvais temps. Et malgré le contrôle régulier de nos garde-côtes et forces militaires, quelques bateaux parviennent parfois à passer à travers les mailles du filet.
En hiver et notamment en novembre, décembre et janvier, une autre activité illégale voit le jour le long de la côte. Et c’est ce que nous percevons quotidiennement, en cette période. Il s’agit des constructions anarchiques. En l’absence assez fréquente des agents de l’équipement, le manque de contrôle de l’érosion côtière à Sidi Kbir et Béni Ftéïel par l’Agence de la protection et d’aménagement du littoral (Apal) en plus du laisser-faire et laisser-aller de la part de la commune de la place, le domaine public maritime (DPM) et les servitudes sont pris d’assaut par les riverains, principalement à la corniche, Sidi Kbir, Chott Sonia, Bennana et Béni Ftéïel.
Devant les buvettes, les cafés et les restaurants, on construit des trottoirs, des clôtures, des escaliers et on rampe dans la direction de la plage. Les autorités concernées doivent bouger. Elles sont averties pour intervenir urgemment et arrêter ces infractions qui se multiplient chaque jour.